Depuis quelques mois, les mots reprennent plus de place dans ma vie. J'écris régulièrement, je travaille toujours dans l'édition en parallèle et j'aspire finalement à conserver cette activité que je pensais ralentir au profit du yoga.
À l’aube de cette année 2022, j'ai donc voulu reprendre à la base l'idée de la « bonne résolution » en commençant par réfléchir au mot résolution lui-même. J'ai pensé tout de suite à la résolution d'une équation. Parce que certains d'entre vous le savent déjà, cette année… 1+1=3 ! Alors je me suis demandé si ces fameuses bonnes résolutions pouvaient être, pour une fois, une façon de constater toutes nos réussites, nos accomplissements. D'observer ce qui a abouti, les intrigues achevées, les sommets gravis. La résolution comme le résultat d'un problème, désormais résolu. Il n'y aurait ainsi plus rien à améliorer, à changer. Ce qui est là serait une conclusion.
Pourquoi ne pas s'arrêter quelques minutes (ou mois !) et considérer, d’une part toutes ces choses accomplies, résolues, et d’autre part laisser être le présent ? Au milieu de ces pressantes injonctions à faire, une bonne résolution serait donc d’être là, simplement. Considérant ce qui a été mais n’est plus, et acceptant tranquillement ce qui est, ce qui devient.
Cette invitation est celle que je vous fais pour 2022. Une attention particulière accordée au présent, ici et maintenant, comme résolution d'un enchaînement d'événements et de circonstances uniques. Comme ultime décision pour apprécier parfaitement le temps qui passe. Pour célébrer le déroulement de l’existence. Une proposition pour que, cette année, la moindre seconde puisse être un refuge vaste et tranquille, à la fois mystérieux et familier, plein de promesses et de souvenirs.
Un endroit, en soi, où écouter battre le cœur d'un monde.
Je suis très heureuse de vous retrouver lundi 3 janvier pour reprendre les cours ensemble. Des nouveautés vous attendent, guettez la newsletter du jour (la #8) !
À très vite,
Claire