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  • Photo du rédacteurClaire

Pratique 1 - Visarga (Vigyana Bhairava Tantra)

Visarga, la pause dans la respiration (entre deux points)

Vigyana Bhairava Tantra, Yuktis 1, 2, 9


Aussi enseigné dans les Recognition Sutras, chapitre 18.





Prendre une posture assise confortable et se poser. Laisser corps et esprit devenir stables, silencieux et immobiles. Détendre le visage, les mâchoires, l'espace derrière les oreilles. Colonne bien verticale, le crâne au-dessus des épaules, sans avancer le menton.


Visarga : respirer le long du canal central

Placer son attention au-dessus du crâne (dvādaśānta).

  1. Laisser l'inspiration démarrer doucement de cet endroit, et inspirer en menant Prāṇa śakti vers le bas, en direction de la base du cœur.

  2. Ralentir au moment où l'attention arrive à la base du cœur.

  3. Faire une pause à cet endroit. Souffle suspendu.

  4. Puis laisser l'expiration remonter le long du canal central, d'abord lentement, puis plus rapidement.

  5. Ralentir à l'approche du sommet du crâne.

  6. Faire une pause au-dessus du crâne, dvādaśānta.

Recommencer à votre rythme, toujours en ralentissant à l'approche du point de pause.


Ajouter des éléments pendant visarga

Selon les pratiquants, on pourra apprécier ajouter différents éléments, toujours en les synchronisant avec la respiration :

  • Visualiser un bindu, point lumineux, qui surferait sur la vague du souffle. Il monte et descend au rythme de la respiration.

  • Répéter mentalement le mantra HAM sur l'inspiration, SAH sur l'expiration.

  • Ajouter le bandha Uddiyana à la fin de l'expiration.

Clôturer la pratique de visarga

Au bout d'une vingtaine de minutes :

  1. Laisser aller les éléments additionnels et rester avec le souffle et les pauses.

  2. Avec une inspiration, amener l'attention et prāṇa jusqu'au plancher pelvien.

  3. Tonifier légèrement le périnée.

  4. Respirer naturellement, sans effort, sans direction.

  5. Imaginer ou sentir des courants lumineux rayonner vers le haut, jusqu'au-delà du crâne. Comme un projecteur éclairant un ciel nocturne. Les rayons s'estompent en atteignant le dvādaśānta.

Contemplation finale

Les rayons dans le canal central sont comme une corde lumineuse, une fibre optique, entre le plancher pelvien et le sommet du crâne. Ce courant de lumière peut onduler très légèrement, comme une algue dans l'eau, ou être tout à fait immobile.


Vous le sentez plus que vous ne le visualisez. Il traverse le centre, le noyau de votre être. Dans ce courant, il y a de l'espace. De l'ouverture. Rien d'autre que de l'espace lumineux.



Certains d'entre vous connaissent peut-être cette pratique sous le nom prāṇa uccāra. Voici une version détaillée du Yukti 1, qui constitue une base essentielle pour la pratique : https://www.youtube.com/watch?v=Xi2X0xQ62XQ

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